Barack Obama a déclaré dans un communiqué: « L’Amérique a perdu un patriote et un humble serviteur en la personne de George Herbert Walker Bush ».
Vie publique en or
Fils de sénateur et père de président, Bush était « l’homme au curriculum vitae en or ». Il a gravi tous les échelons politiques les uns après les autres: de député à ambassadeur à l’ONU, de président du parti républicain à faire un voyage en Chine, de directeur de la CIA, à vice-président sous la présidence de Ronald Reagan.
Il a échoué à briguer un second mandat qui lui tendait pourtant largement les bras face à Bill Clinton.
Après sa défaite en 1992, Bush s’est plaint que les « mythes » créés par les médias donnaient aux électeurs une impression erronée qu’il ne s’identifiait pas à la vie des Américains ordinaires. Selon lui, il a perdu sa réélection parce qu’il « n’était tout simplement pas un assez bon communicateur ».
C’est peut-être cet échec qui a permis que son fils, George W., soit élu à deux reprises à la présidence des États-Unis d’Amérique.
Une fois sorti de la maison blanche, l’ex Président semblait content de rester en dehors du ring politique. Cependant, il fit des discours occasionnels, une ou deux comparutions fortement rémunérées et des visites à l’étranger.
Il a soutenu vertement son successeur à la maison blanche sur l’Accord de libre-échange nord-américain, qui a vu le jour pendant sa propre présidence. Il s’est rendu au Moyen-Orient, où il était vénéré pour sa défense du Koweït. Il est retourné en Chine, où il a été accueilli comme «un vieil ami», en raison du bon vieux temps passé là-bas en tant qu’ambassadeur des États-Unis.