Samedi 25 mai 2013, Didier Lockwood et son groupe (DLG)* a mis aussi bien fin que le feu à la dizaine (17 au 25 mai) consacrée à la musique sans frontière à Abidjan, la capitale économique de la Côte d’Ivoire. C’est un public venu nombreux, du fait des invitations généreusement distribuées (à qui de droit) par le principal sponsor du festival.
Sans surprise, le concert a débuté avec un retard consistant (1h30): finale de la ligue des champions de football (remportée par les allemands) et coutumes (tropicales) obligent… Cependant, la qualité de la musique, toute en puissance et en luxuriance, a tout emporté sur son passage, les spectateurs avec. Ces derniers, connaisseurs et visiblement en quête d’autres choses (que les palabres de potiches et les bruits de fusils) ont adhérés d’emblée au projet du violoniste Français : une Musique difficilement définissable et qui échappe à toute tentative d’étiquettage, mais qui plonge résolument ses racines dans une fusion (rock-funk) des années 70-80. Alors que le sentiment de nostalgie était ressenti par certains, d’autres se sont (ou ont été), eux, projetés vers de nouveaux horizons.
Reste que, virtuose du violon amplifié et digne héritier de Stéphane Grappelli (26 janvier 1908-1er décembre 1997), Didier Lockwood a réussi à extirpé le diable qu’il avait dans le corps pour prendre tout son auditoire à bras le corps. Aidé en cela par l’un des plus grands brasseurs de rythmes de la musique contemporaine, Paco Sery.
Notis©2013
Illustration : Usher
*Didier Lockwood ………………………….violon;
*Paco Sery …………………………………..Batteries et percussion;
*Jean-Marie Ecay ………………………….guitare électrique ;
*et Linley Marthe …………………………..basse électrique.