Ce fut le vrai début de toute l’horreur. Même si cela n’excuse pas l’invasion idiote et brutale de Poutine, cela aide beaucoup à l’expliquer.
Ceux qui prennent le parti de l’Ukraine dans cette guerre ont un point de vue valable qu’il ne faut pas balayer du revers de la main gauche. Toutefois, il faut éviter le partage ou l’adhésion aveugle et systématique.
Ce qui est inacceptable, c’est la nature totalement unilatérale de l’opinion publique et internationale. C’est tellement biaisé que c’est un obstacle rédhibitoire pour savoir quoi que ce soit sur le sujet.
Ce préjugé a atteint son apogée lorsque les défenseurs ukrainiens des aciéries de Marioupol, dont beaucoup sont en fait des néonazis du bataillon Azov qui arborent fièrement les emblèmes SS sur leurs uniformes officiels, se sont rendus.
La couverture médiatique occidentale de cet événement s’est efforcée de ne pas mentionner « les néo-nazis » et d’éviter d’utiliser le mot « reddition ».
La garnison de Marioupol aurait plutôt été « évacuée » vers le territoire sous contrôle russe. Des images ont montré les nationalistes désarmés et fouillés par des soldats russes. Mais la presse occidentale est tellement en proie à une vision unilatérale de ce conflit qu’elle ne peut même pas imaginer qu’il s’agit bien d’une capitulation. Refuser d’accepter une réalité aussi évidente est un signe de folie.
Aucune idée claire ne peut justifier l’intérêt des autres Etats occidentaux à soutenir servilement la politique américaine consistant à semer le trouble en Ukraine, poussant ainsi la Russie au combat.