Le taux d’incrédulité des consommateurs d’alcool est particulièrement frappant: La plupart des gens ne tirent que peu ou pas d’avantages de la consommation d’alcool, même à un faible niveau de consommation d’alcool. Le message subtil selon lequel « un peu d’alcool est bon pour la santé » est celui auquel les grands producteurs d’alcool sont farouchement attachés. C’est un mensonge contre lequel plus de travail doit être déployé. L’étiquette affirmant que « l’alcool augmente le taux de violence et d’abus » est également largement rependue. Cela montre que les gens sont plus préoccupés par les effets immédiats de la consommation d’alcool que les effets durables sur leur santé.
L’enquête mondiale sur les drogues (GDS 2018) – une enquête réalisée auprès de 130 000 personnes vivant dans plus de 40 pays – suggère quelques messages de santé pour changer les habitudes des gens.
Les résultats de ce rapport montrent que le cancer demeure le domaine le moins associé à la consommation d’alcool et qu’un message tel que «boire moins peut réduire le risque d’être atteint par sept types de cancer» pourrait amener près de 40% des buveurs à penser à boire moins.
Les deux autres principaux messages qui feraient penser les gens à boire moins sont les suivants: «Même les personnes qui consomment beaucoup d’alcool peuvent réduire leur risque de maladie du foie en diminuant légèrement leur consommation » ; « Boire une bouteille de vin ou six petites bières produit le même nombre de calories qu’un hamburger et des frites ».