Le Venezuela, petite nation sud-américaine, durablement englué un conflit interne de leadership, s’est finalement hissée au sommet du « Bloomberg’s Misery Index », qui résume depuis 2014, les perspectives d’inflation et de chômage de 62 pays.
Il faut préciser que ce
rapport annuel ne prend en compte que l’économie des pays pour lesquels
Bloomberg dispose de données suffisantes.
Le Venezuela, comme une poignée d’autres pays, est
pongé dans une «économie de la misère » portée par des vagues très haute
de l’inflation et du chômage.
Dans sa nouvelle édition, le BMI montre que la plupart des responsables politiques des autres pays sont confrontés à des défis plus ou moins semblables: une combinaison délicate d’inflation modérée et de la baisse du chômage complique la lecture de la santé économique et les réponses appropriées.
A l’autre extrémité du classement, la Thaïlande revendique le titre de « misère florissante ». Mais, cet embellie économique est contestable, vu la manière très particulière du gouvernement de faire chuter le chômage. En revanche, l’amélioration de la Suisse, à la deuxième place et de Singapour, au troisième rang, est assez remarquable.
L’indice Bloomberg s’appuie sur le principe séculaire selon lequel une inflation et un taux de chômage faibles illustrent généralement le bien-être que devraient ressentir les habitants d’une économie. Ce qui n’est pas tours réel. En effet, parfois un faible taux d’inflation peut induire en erreur dans l’une ou l’autre catégorie: des prix toujours bas peuvent être le signe d’une demande portant sur des produits de médiocre qualité. Par ailleurs, un taux de chômage trop bas peut entraver les travailleurs qui souhaitent migrer vers de meilleurs emplois, par exemple.