L’Angleterre est en passe de devenir le premier pays au monde à prescrire des cigarettes électroniques pour aider les fumeurs à arrêter de fumer. Malgré un torrent de preuves sur les risques pour la santé du « vapotage », le ministère de la santé publique anglaise semble disposé à «ouvrir la voie» pour qu’il soit inscrit dans l’arsenal médical contre les effets nocifs du tabagisme.
Les fabricants pourront donc soumettre des cigarettes électroniques à l’Agence de réglementation des médicaments et des produits de santé pour qu’elles subissent le même «processus d’approbation» que les autres médicaments.
Cela signifie qu’ils pourraient ensuite être autorisés en tant que produit médical et prescrits par des médecins au cas par cas aux personnes qui souhaitent arrêter les cigarettes traditionnelles.
Jusque là le NHS n’avait pas clairement admis que le vapotage peut aider les fumeurs – bien qu’il ne soit pas disponible sur ordonnance. Mais dans la soirée du 28 octobre 2021, le secrétaire à la Santé, Sajid Javid, a déclaré qu’ouvrir la porte aux cigarettes électroniques sous licence sur le NHS avait le « potentiel de s’attaquer aux fortes disparités dans les taux de tabagisme à travers le pays, aidant les gens à arrêter de fumer où qu’ils vivent et quelle que soit leur origine ».
Cette décision controversée intervient malgré le fait que l’Organisation mondiale de la santé ait déclaré l’année précédente que les appareils pour vapoter étaient « sans aucun doute nocifs ». L’OMS a conclu à l’époque qu’il n’y avait pas suffisamment de preuves de leur utilisation pour aider les gens à arrêter de fumer.