Certains soutiennent qu’aider quelqu’un qui est dans une grande souffrance à mourir est un acte qui va dans le sens du respect de la dignité humaine. «Croire que les gens en phase terminale devraient être autorisés à mourir dans la dignité n’est pas anti-chrétien » a écrit un ancien Archevêque. D’autres dénonce la légalisation de la mort assistée, car elle constitue une épée de Damoclès suspendue au-dessus des personnes vulnérables. Cette dernière thèse est soutenue, notamment, par le Vatican.

Le porte-parole adjoint du Vatican a déclaré dans un communiqué: «La terrible vérité est que ce sont les forts qui décident du sort des plus faibles; les êtres humains deviennent donc des instruments dans les mains des autres êtres humains ».

Il a averti que la légalisation de la mort assistée mettrait la pression sur ceux qui ne sont plus économiquement productifs, dans une société réduite à la consommation outrancière.

Citant le Saint Jean-Paul II, il a conclu que: «le droit de mourir donnera inévitablement lieu au devoir de mourir».

Dans la même veine, le Pape François a dénoncé la «tyrannie» du capitalisme, qui est en train de créer la «culture du jetable» où les personnes économiquement improductives, comme les personnes âgées et les personnes handicapées, n’ont plus de valeur.

«Dans notre société, on assiste à une domination tyrannique de la logique économique qui exclut et parfois tue(…). Une mauvaise santé ou un handicap n’est pas une bonne raison pour exclure ou, pire, éliminer une personne », a-t-il dit.

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