2) Les assignations à comparaître
Les juges fédéraux ont déjà engagé des poursuites concernant des assignations à comparaître pour les dossiers fiscaux et financiers de Trump. Mais, l’administration Trump a résisté aux assignations à comparaître, revendiquant le privilège du pouvoir exécutif et elle va continuer à le faire.
A force de refuser une comparution devant les juges fédéraux, Trump risque de se retrouver devant la Cour suprême.
3) Les multiples audiences
Convaincus de la faible probabilité d’une assignation à comparaître devant la Cour Suprême, les démocrates entendent convaincre le public que Trump doit être jugé. Le meilleur moyen de le faire est de tenir des audiences comme celles qui ont électrisé la nation lors du Watergate.
4) la rédaction des actes de destitution
L’acte d’accusation pour impeachment indiquera ce dont Trump serait officiellement accusé. Il n’a pas de format prédéfini : il peut être aussi long ou aussi bref que le décide le Congrès.
Les infractions doivent être des «crimes graves ou des délits mineurs», mais il appartient au Congrès de décider en quoi elles consistent.
Parmi les termes déjà utilisés pour décrire les «crimes ou délits graves» possibles, il y a «abus de pouvoir», mais les enquêtes en cours présentent d’autres domaines d’intérêt qui suggèrent que les démocrates pourraient décider où des poursuites pourraient être engagées, comme l’entrave à la justice et infractions fiscales éventuelles.
Bien que six comités mènent des enquêtes, il incombera au Comité judiciaire de la Chambre de regrouper les conclusions de ces six décisions en un seul ensemble arrêt de destitution.