La victoire écrasante de Donald Trump à l’élection présidentielle américaine du 05 novembre 2024, oblige les leaders de tous les bords et du monde entier (politiciens, chefs d’industrie et les chefs militaires) à calibrer leurs approches avant son retour effectif au pouvoir.

Le premier passage du républicain à la Maison Blanche n’a pas forcément laissé de bons souvenirs sur sa façon –imprévisible- de gouverner, concernant, notamment, une série de questions majeures de politique étrangère, dont la pandémie de COVID-19, la normalisation des relations entre Israël et les pays arabes et le retrait de l’accord sur le nucléaire iranien.

Mais le monde de 2024 est très différent de celui que Monsieur Trump et son administration ont laissé derrière eux en janvier 2021.

Le 47ème Président des États-Unis est donc confronté à un paysage mondial marqué par de nombreux points chauds, notamment l’Afrique.

Cet article se focalise sur ce que pourrait être le traitement que l’administration Trump 2.0 réserve à ce continent.

Une « région importante »

De nombreux observateurs de la politique internationale mettent en doute l’intérêt ou la volonté de Donald Trump de s’engager avec le continent, surtout après ses propos sur plusieurs pays africains – ainsi qu’Haïti et El Salvador – les qualifiant de pays de « merde! », lors d’une réunion désormais tristement célèbre à la maison blanche en 2018.

Mais la fureur médiatique suscitée par ce commentaire ne signifie pas forcément la méconnaissance de la réalité. L’administration Trump 1.0 a, à plusieurs reprises manifesté son intérêt pour l’Afrique, une région extrêmement importante.