L’Afrique souffrent, victimes des préjugés bien enracinés. Les occidentaux continueront à se demander si l’Afrique est en hausse (naissance ou mortalité) ou si elle n’a jamais réellement évolué (croissance économique). Les Africains, fatigués par ce débat superficiel, feront remarquer encore une fois que leur continent, composé de plus de 50 pays, est bien trop diversifié et complexe pour se diriger dans une seule direction à la fois.
Naturellement, la plupart des instances Africaines (CEDEAO, UA…) se soucieront plus des événements localisés et immédiats plutôt que du destin du continent.
À la fin de l’année 2016, le Congo (RDC) et la Gambie, étaient en crise du fait que les présidents autocratiques refusaient de céder le pouvoir. Le président Yahya Jammeh de Gambie devrait se retirer face à la pression régionale et nationale, peut-être en échange de l’immunité contre les poursuites. Le Président Kabila devrait retarder sa déchéance d’une année, aux prix de nombreuses victimes innocentes manipulées par une opposition divisée et indigne à gouverner un pays aussi vaste.
Au Nigeria, l’influence de Boko Haram devrait diminuer mais pas disparaître comme une menace militaire et « terroriste », alors même que le président Buhari continuera à lutter contre l’économie et la corruption. Une hausse graduelle des prix mondiaux du pétrole, grâce notamment à l’accord de l’OPEP, pourrait lui donner un peu de souffle.
8) L’emploi
Partout, il y a des signes que les nouvelles technologies, fusionnant la dimension physique, numérique et biologique, affectent déjà le monde du travail. Alors que certains craignent que cette révolution industrielle détruise d’innombrables emplois, d’autres croient que cela rendra les organisations et les entreprises plus productives et plus efficaces.