La discrimination subie par la femme, en général, et la femme enceinte, en particulier, est devenue une banalité dans le monde du travail. Un récent sondage révèle que sept employeurs sur dix pensent que les femmes devraient déclarer leur état de grossesse avant de postuler à des emplois. Un sur quatre patrons trouve raisonnable d’interroger une candidate à l’embauche sur son intention d’avoir des enfants. Enfin, plus de la moitié des employeurs qualifient de « déraisonnable » les droits accordés aux travailleuses enceintes.
La Commission pour l’égalité et les droits de l’homme, une autorité administrative indépendante de droit britannique, a déclaré que cette étude démontre à quel point de nombreux employeurs ont besoin de cours et assistance pour mieux comprendre les lois et instruments internationaux régissant les droits des femmes enceintes dans la vie professionnelle.
Le respect du traitement réservé à la femme enceinte s’impose à tous les stades de la grossesse: de l’entretien d’embauche au retour du congé-maternité.
Embauche et promotion
*Les décisions d’attribution des postes ou des promotions ne doivent pas être discriminatoires. Cela englobe les annonces, la procédure de présentation de candidature et d’entrevue, le système de notation ou d’évaluation employé pour classer les candidats et le processus décisionnel proprement dit.
*Les offres d’emploi ne doivent pas exclure les femmes enceintes, en âge de procréer ou qui ont des enfants.
*Les recruteurs ne doivent pas demander aux candidates si elles ont l’intention d’avoir des enfants, si elles prennent la pilule ou si elles sont enceintes. Ils peuvent, par contre, leur demander si elles peuvent travailler à des heures particulières.