Dormir pendant quatre ou cinq heures la nuit peut quadrupler les malchances d’un accident grave, selon une étude réalisée par la Fondation AAA pour la sécurité routière. Le Dr David Yang, représentant légal de cette organisation a déclaré : «Notre nouvelle recherche montre qu’un conducteur qui a dormi pendant moins de cinq heures a un risque d’accident comparable à celui d’un conducteur ivre. »
La probabilité d’’avoir un accident est d’autant plus importante que le conducteur a eu un sommeil inférieur à quatre heures.
Les symptômes
Les symptômes de la «conduite somnolente» impliquent, notamment, la difficulté à garder les yeux ouverts, à dériver des couloirs ou à ne pas se rappeler les derniers kilomètres parcourus. Les chercheurs ont constaté que la moitié des conducteurs impliqués dans des accidents liés à la fatigue ne présente aucuns symptômes avant de s’endormir au volant. Voilà pourquoi, les experts en sécurité routière disent que plutôt que d’attendre des signes avant-coureurs de la fatigue, les conducteurs devraient respecter au moins sept heures de sommeil avant de prendre le volant.
Le rapport réalisé par la Fondation AAA révèle que dans une période de 24 heures, le risque de collision pour les conducteurs privés de sommeil augmente de façon constante par rapport aux conducteurs qui, eux, ont dormi pendant les sept heures ou plus recommandées.
Jake Nelson, directeur du département recherche de l’AAA a déclaré: «La gestion d’un équilibre entre vie professionnelle et vie privée peut être difficile et, bien trop souvent, nous sacrifions notre sommeil en conséquence. Ne pas maintenir un horaire sain de sommeil pourrait mettre sa vie et celle des autres en danger sur les routes.