Sa présidence historique et son charisme ont fait de lui une vedette de rock sur la scène politique internationale. Même si l’exercice du pouvoir a édulcoré cet éclat, ses huit ans de location de la Maison blanche resteront gravés dans les mémoires.

Le 20 novembre 2016, à la clôture du sommet annuel des 21 pays d’Asie-Pacifique (Apec), le président Barack Obama a dit ses adieux à la scène mondiale. Plusieurs chefs d’état étrangers présents à Lima (Pérou) ont dit déjà regretté son départ : « C’est un grand moment, mais un moment triste », a déclaré le Premier ministre australien, Malcolm Turnbull. « Il va nous manquer », a déclaré, nostalgique et teinté d’inquiétude, Justin Trudeau ; le Premier Ministre du Canada.

Barack Obama se prépare à remettre les clés de la maison blanche au Président élu, Donald Trumpdont l’élection a non seulement surpris mais aussi effrayé la communauté internationale, en raison de son style volatile et sa rhétorique isolationniste.

Voici quelques points clés du discours du Président américain :

– La mondialisation –

Monsieur Obama a déclaré que le monde sans frontières a apporté « des avancées historiques sur les plans de la prospérité, l’éducation et la santé ». Toutefois, il a reconnu que la mondialisation tout en créant des richesses a aussi créé des perdants. « D’un côté, il y a des emplois et des capitaux qui circulent aisément à travers les frontières ; les riches qui s’enrichirent encore plus, grâce à des règles qu’ils sont seuls à comprendre. Dès lors on comprend aisément pourquoi les travailleurs et les communautés vulnérables ne voient pas le bout du tunnel. C’est pourquoi je crois fermement que l’un de nos plus grands défis dans les années à venir au sein de nos nations respectives sera de veiller à ce que les profits générés par la mondialisation soient équitablement partagés.