Traverser rapidement plusieurs fuseaux horaires dans le ciel, a des effets ravageurs sur l’esprit, le cœur et le corps. En effet, la pression, l’humidité, l’’exiguïté et le faible niveau d’oxygène créer les conditions propices à des étourdissements, des articulations enflées, la peau sèche et même la mauvaise haleine. Cependant, il n’y a pas lieu de tourner définitivement le dos aux compagnies aériennes, car il existe des moyens pour atténuer ces effets néfastes et aider le corps à résister aux ravages du voyage aérien.
La mauvaise haleine
De nombreuses fonctions corporelles ralentissent leur activité tout au long du vol. Ce qui a pour conséquence de provoquer un changement métabolique, le corps décidant de donner la priorité à des fonctions inhabituelles. Ainsi, les glandes salivaires sont touchées et produisent moins de salive, ce qui signifie que plus de bactéries se développent dans la bouche. La restauration rapide qui est proposée aux passagers exacerbe la situation. En effet, avec les repas froids, les boissons sucrées, notamment, les bactéries sont en fêtes. Les particules d’aliments laissés dans la bouche produisent un composé de soufre qui provoque la mauvaise odeur.
Pour atténuer la mauvaise haleine, il faut commencer par maîtriser la respiration. Ensuite, il faut manger sainement, boire de l’eau et se brosser les dents après les repas. Les menthes pourront masquer le problème, mais pas de façon définitive.
Les jambes enflées
La thrombose veineuse profonde (TVP), survient en raison d’une mauvaise circulation, un caillot sanguin se forme dans l’une des veines profondes du corps. C’est un risque bien connu que les cardiologues rappellent sans arrêt. Etre assis pendant de longues périodes dans des conditions exiguës, la déshydratation et la pression des cabines bas contribuent à un tel désagrément. De plus, plus on vieilli, plus ce facteur de risque augmente. Donc attention aux enflures de jambes, la sensation de lourdeur et les chaussettes trop serrées.
Eviter la sédentarité, même dans une cabine d’avion ; maintenez vos membres en mouvement, levez-vous et marchez une fois toutes les heures. Si vous êtes coincé contre une fenêtre avec de l’autre côté des passagers qui ronflent, soulevez vos pieds de haut en bas et faites les tourner en rond toutes les demi-heures pour faire circuler le sang.
La perte du goût
Une étude financée par une compagnie aérienne a révélé que la capacité des passagers au goût salé et sucré peut chuter de près de 30% lors des vols. Il faut avouer que la nourriture particulièrement pauvre que proposent les compagnies aériennes n’arrange pas les choses. Le manque d’humidité dans la voie nasale et les muqueuses entrave le fonctionnement normal des papilles. Le résultat est l’incapacité des passagers aériens à faire la distinction entre les différentes saveurs.
Pour éviter, ou du moins atténuer cette perte de saveur, il est conseillé de boire beaucoup d’eau et régulièrement pour garder la bouche humide. Les experts suggèrent de boire une ou deux tasses d’eau chaque heure pour rester hydraté. Si vous avez le choix, choisir des aliments épicés, aigre ou amer.
Le vertige
La pression dans les cabines aériennes est équivalente à celle qu’on rencontre au sommet d’une montagne. Le niveau d’oxygène dans le sang peut diminuer de 93% lorsqu’on atteint l’altitude de croisière. Les conséquences provoquées par la lacune d’oxygène circulant dans les cellules essentielles du corps sont : la fatigue, des maux de tête et des étourdissements.
Malheureusement, ici, il n’y a pas grand-chose à faire, en dehors de prendre des soins de base. Ne buvez pas d’alcool, car il interfère avec le métabolisme des cellules et les rend moins efficace à absorber l’oxygène. Rester en forme, perdre du poids, ne pas fumer pour que les effets soient moins graves.
La peau sèche
Les cabines pressurisées ont de faibles niveaux d’humidité et sont des endroits habituellement très secs. Dans un avion, l’humidité naturelle de la peau s’évapore rapidement. Le visage, les mains et les autres extrémités du corps commencent d’emblée à devenir ternes et desséchées. De plus, le stress fait souffrir la peau encore plus. Le stress produit le cortisol qui contribue aux éruptions cutanées, notamment.
Contre la déshydratation, boire régulièrement de l’eau potable et avoir par devers soi un pot ou deux de crème hydratante.
La constipation
Les vols mettent les passagers dans des situations inconfortables. Rester assis pendant de longues périodes et le changement de la pression atmosphérique sur le corps entrainent un métabolisme lent mais irréversible. Il en résulte gaz, ballonnements, constipation et douleurs d’estomac. Ces effets indésirables peuvent également être provoqués par le changement de l’horloge circadienne de l’organisme, du fait du saut des fuseaux horaires.
Les experts conseillent de ne pas manger un grand repas juste avant l’embarquement ou en vol. Se lever du siège et marcher toutes les heures. Consommer une collation riche en fibres, comme les noix pour faciliter la digestion.
Notis©2015