On dit souvent que les pilotes de ligne adorent ou fomentent les atterrissages difficiles, pour faire savoir aux passagers qu’ils sont les seuls maîtres à bord. « Nous disons aux passagers ce qu’ils doivent savoir », a rétorqué Jim Tilmon, un pilote retraité de American Airlines, dans le même numéro de la revue Reader’s Digest. « Nous ne leur (les passagers) disons pas les choses qui vont leur faire peur. Personnellement, je n’ai jamais dit: Mesdames et Messieurs, nous avons eu une panne de moteur, même si c’est vrai ».
Mais ce « embellissement » n’est pas la règle, il y a aussi des annonces terrifiantes en plein vol. Certes, les pilotes font de leur mieux pour ne pas provoquer la panique, mais ils échouent parfois dans cette entreprise.
Humour, maladresse ou vérité ? Par exemple un capitaine d’une compagnie aurait annoncé: « Nous avons de la glace sur les ailes et nous ne voulons pas mourir. » Un autre pilote aurait annoncé à ses passagers: « Mesdames et messieurs, nous ferons un atterrissage imprévu et une approche abrupte de l’aéroport de Tampere, l’avion est en feu, merci ».
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Sources: “Cockpit Confidential” par Patrick Smith (edition Marbout)
