Les baby-boomers I: 1946-1954
Les Boomers ont bénéficié de bonnes opportunités économiques et étaient largement optimistes quant au potentiel individuel et collectif, nonobstant la menace de guerres isolées.
Les baby-boomers II: 1955-1965
Cette génération, dite « sacrifiée », a perdu beaucoup de sa confiance mises dans les gouvernements et son optimisme s’est vite évanoui. Les luttes économiques (embargo pétrolier de 1979, contrôle des frontières…) ont renforcé le «moi », le narcissisme et le scepticisme sur les médias et les institutions. Alors que les baby-boomers craignaient la résurgence des guerres, les Boomers II ont été confronté à la menace du SIDA, dans leurs rites de passage.
La génération X: 1966-1976
Parfois appelé la génération « perdue », cette génération est celle des d’enfants exposés à un bon nombre de services sociaux (garderie, orphelinat …), du fait de la désagrégation du tissu familiale et de la flambée des divorces.
C’est la génération qui a le taux de participation électorale le plus bas de toutes les générations. La « Gen X » est souvent caractérisée par des niveaux élevés de scepticisme. L’enfance dévastée par le divorce est l’une des expériences les plus décisifs qui ont influé sur la façon dont les membres de cette génération ont construit leur propre famille.
La génération X est sans doute la génération la mieux éduquée avec 29% qui ont obtenu un diplôme de baccalauréat ou plus. Mieux éduqués et plus mûrs, les Gen X ont formé des familles avec un niveau plus élevé de prudence et de pragmatisme que leurs parents. La préoccupation de maintenir leur foyer est très forte. Les enfants grandissent avec leurs parents sur fond de planification financière.