Apprécier le bien-être des citoyens d’un pays en se basant uniquement sur l’argent est manifestement insuffisant : les États riches en pétrole du Moyen-Orient ont certes les plus hauts niveaux de PIB par personne, mais ils sont en retard sur l’Occident en termes de droits civils, l’éducation et une foule d’autres mesures quantifiables.

Le Boston Consulting Group, l’un des cabinets de conseil en stratégie les plus prestigieux au monde, tente chaque année de répondre à cette question avec son « évaluation du développement économique durable » (EDED). Son dernier rapport sur la question, englobe 163 pays ou territoires et examine la performance de chaque pays à travers trois critères quantifiables : l’économie, l’investissement et le développement durable.

*Economie est composé du revenu, de la stabilité et de l’emploi ;

*l’investissement comprend la santé, l’éducation et l’infrastructure ;

*et la durabilité comprend l’inégalité des revenus, l’existence active de la société civile, la bonne gouvernance et l’environnement.

Sans surprise, les meilleurs élèves habituels occupent les premières places, avec la Norvège qui récolte le maximum de 100 points dans le système de notation normalisée, comme à chaque année depuis que l’EDED a été lancé en 2012. Elle est suivie par les Etats d’Europe du Nord et d’autres pays développés. Les Petro-États, tels que les Émirats arabes unis et le Qatar, deux des pays les plus riches du monde, viennent respectivement à la 25ème et 26ème place du classement. La 19ème place des États-Unis reflète la forte inégalité des revenus, ainsi que ses faibles scores en matière de santé et d’éducation qui persistent dans ce pays.