L’audit ou le contrôle fiscal est l’un des mots les plus effrayants du dictionnaire. Il est redouté par les contribuables en raison de ses conséquences pécuniaires et délétères. En réalité la probabilité de recevoir un avis de contrôle fiscale reste mince: environ 1% de toutes les déclarations d’impôt sont sélectionnées pour un examen approfondi. L’autre bonne nouvelle est qu’il est possible de réduire significativement le risque d’un audit, en prenant les précautions qui suivent :
1. Déclarer tous vos revenus.

D’abord et avant tout, à défaut de déclarer des revenus accessoires, il est difficile d’«oublier» les revenus provenant d’un emploi principal. Si vos compétences vous ont permis de faire un travail de conseil en passant ou un emploi à temps partiel en début d’année, il se pourrait que cela échappe. Par conséquent, assurez-vous que ces revenus ont été comptabilisés. L’administration fiscale a les moyens de le savoir, au moyen notamment des « états 302 » qui répertorie les émoluments, honoraires et autres rétributions versés aux professionnels indépendants.
2. Documenter vos allégements fiscaux.

Si vous avez des déductions fiscales ou des crédits qui pourraient être considérés comme inhabituels, assurez-vous de les documenter soigneusement. Chaque centime auquel vous prétendriez avoir droit doit être appuyé par une pièce comptable ou administrative. Une bonne idée pourrait être de rassembler tous vos documents, même si l’administration ne l’exige pas. Par exemple, si vous donnez un bien de peu de valeur, conservez l’accusé de réception et tous les documents identifiant l’organisation ou de la personne à laquelle vous avez fait ce don.
3. Soyez prudent sur l’utilisation commerciale d’un véhicule.