« Comment mon patron va-t-il réagir ? », « cette grossesse va-t-elle affecter mon plan de carrière ? » « Comment gérer le congé maternité ? » …voilà entre autres questions que se posent les salariées en grossesse avérée.
C’est une situation qui inquiète, embarrasse, voire pourrit le quotidien de nombreuses salariées. Grâce à une stratégie, bien élaborée en avance, l’annonce d’une grossesse à son patron et à ses collègues peut être une source de bien être, de confiance, de performance et de satisfaction au travail. Voici quelques conseils pour y parvenir.
1) Le timing.
Il n’y a pas d’urgence, parce qu’il n’y a pas un temps idéal pour annoncer sa grossesse au bureau. La loi sociale prévoit des délais de départ en congés-maternité, mais beaucoup de femmes attendent jusqu’à 11 semaines de grossesse pour l’annoncer à leur patron. D’autres attendent même jusqu’à ce que la grossesse -bien en rondeur- parle d’elle-même.
En fait, tout dépend de votre feeling, c’est-à-dire de l’état d’esprit dans lequel vous êtes. Si votre grossesse commence à affecter la façon dont vous vous sentez physiquement et si vous devez manquer beaucoup de réunions de travail, par exemple, c’est peut-être le moment d’en parler avec votre patron.
2) La « connaissance » du terrain
Une fois que vous avez décidé d’annoncer la nouvelle, il est important de connaître les habitudes ou préférences de votre patron : si c’est une femme, a-t-elle déjà des enfants ? A-t-elle désiré en vain d’avoir un enfant ? …
Un patron qui vous apprécie pour votre compétence, peut se sentir « abandonné » et avoir besoin d’un renfort ou réconfort. Il se peut aussi qu’il soit tout simplement heureux que vous soyez enceinte.
