Foisonnant partout, les salons de massages se développent même dans les endroits le plus reculés. Initialement créés par des Thaïlandais, ils sont désormais ouverts et gérés par des Chinois. Selon des sources concordantes, une majorité écrasante des salons de « massage chinois » serait des lieux de prostitution, où se pratique le massage sexuel.
Le réseau
Une partie de ces salons appartient à des franchises pouvant regrouper plusieurs dizaines d’établissements. Un salon établi dans une grande ville européenne employant plusieurs masseuses peut rapporter entre 10.000 et 20.000 euros par mois. Dans les grandes capitale africaines, nouvelle cible chinoise, dans leur très grande majorité, ces établissements prospèrent dans une totale illégalité à la vue et au su des autorités publiques. Les masseuses y sont souvent employées illégalement.
Les gérantes ou « maquerelles », dites « mamasan », sont souvent d’anciennes prostituées ou reprises de justice bien intégrées. Elles recrutent leurs masseuses par petites annonces postées sur des sites de rencontre spécialisés ou via la communauté chinoise. Elles hébergent souvent leurs employées tout juste arrivées de Chine, ajoutant encore à la dépendance financière de ces masseuses improvisées.
Partout les vitrines sont opaques, derrière une pancarte de façade (restaurant, vente de vêtements ou autres produits chinois) intérieurs étriqués, la déco glauque. On pense immédiatement aux ateliers clandestins vus dans enquêtes spécial diffusé par une chaîne de télévision publique.