Malgré sa longue carrière jalonnée par d’expériences « historiques », Eric Clapton n’est pas encore à la place qu’il mérite d’occupé dans l’histoire du divertissement, en général, et de la musique contemporaine, en particulier. Son talent extravagant, cependant, ne fait aucun doute auprès de ses pairs et selon les spécialistes. Eric Clapton est « Le Musiciens des Musiciens ».

Le grand B.B. King, l’un des piliers du Blues, avant sa mort, le 14 mai 2015, lui a attribué le mérite d’avoir donner un coup de pouce à sa carrière. Eric Clapton a indéniablement ouvert les oreilles du large public blanc au Blues,  cette « infinie répétition par laquelle l’homme s’interroge sur lui-même dans un état d’âme, et d’esprit, et d’humeur, que créent le doute de soi et la proximité sue, connue, voire éprouvée de la mort».

Autodestruction

L’artiste qui émerge de « Life in 12 Bars », est un homme très complexe, souvent généreux mais pas toujours très gentil et durablement « endommagé » par une série de drames. Par exemple la découverte, quand il avait neuf ans, que la femme qu’il pensait être sa mère était en fait sa grand-mère, sa vrai mère l’ayant rejeté. Une de ses copines d’enfance a expliqué à quel point il était difficile de communiquer avec lui : « il se réfugiait sans cesse dans les riffs de sa guitare », a-t-elle dit.

Un autre fait qui a durablement marqué le guitariste est la mort de son fils, Conor, alors âgé de quatre ans.  Conor est mort le 20 mars 1991 tombé d’une fenêtre qu’un nettoyeur avait laissé ouverte dans un appartement situé au 53ème étage d’un immeuble de Manhattan, que sa mère, le top model italien, Lory Del Santo, louait.