Une fois bien établi au pouvoir, Castro, en avocat jésuite, s’aligna sur l’Union soviétique jusqu’à l’effondrement du bloc soviétique en 1989.
La liaison dangereuse
Fidel Castro a maintenu le pouvoir pendant la durée des mandats cumulés de 11 présidents américains. Les uns après les autres, ils ont cherché à exercer des pressions sur son régime au cours des décennies depuis « sa révolution » de 1959, qui a clôturé une longue période de domination de Washington sur Cuba.
La liaison dangereuse de Castro avec l’Union Soviétique a poussé le monde au bord de la guerre nucléaire, suite à la Crise des missiles de 1962. Cette crise a été déclenché lorsque Moscou a cherché à positionner des missiles nucléaires sur l’île à seulement 144 kilomètres au large de l’état américain de la Floride. Après un affrontement tendu entre les superpuissances rivales, la pression est retombée lorsque que Moscou a accepté de retirer les missiles du sol cubain.
L’icône
Castro a traversé la scène mondiale comme une icône du communisme, surtout quand la guerre froide était à son apogée.
Il a envoyé 15 000 soldats pour aider les troupes soutenues par les Soviétiques en Angola en 1975. Il a aussi envoyé des forces en Éthiopie en 1977.
Les États-Unis ont été diversement fâchés, embarrassés et alarmés par le défi de Castro et intensément frustrés par sa survie au pouvoir malgré l’embargo économique, par lequel Washington espérait en vain provoquer la rébellion.
Le tempétueux président cubain, lui-même a -à plusieurs reprises- attribué les difficultés économiques des Cubains à l’embargo. Après la rupture des vivres provenant du bloc soviétique en 1989, l’économie de l’île était presque effondrée. Castro engagea une légère réforme économique qui attira quelques touristes sur la plus grande île des Caraïbes.