Parmi les nombreux musiciens qui ont tenté –en vain- de recréer la magie du disque sur scène on peut citer le fils de Coltrane, Ravi, né huit mois après l’enregistrement de A Love Supreme. «Pour nous, c’est de la musique sacrée», a-t-il expliqué à Newsweek. Le saxophoniste Joe Lovano qui participé à la courageuse reprise en public a expliqué qu’ils avaient été tellement intimidés par la puissance de l’album qu’ils n’avaient même pas osé répéter les mots de la prière récité sur l’album original. Lors du quarantième anniversaire, Branford Marsalis avait, lui, osé la récitation. Performance réussie, mais loin d’être aussi sacrée, spirituelle et mystique. Décidément, plus de cinquante années après, « A love Supreme » reste un mystère.
Un amour suprême.
Je ferai tout ce que je peux pour être digne de Toi, O Seigneur.
C’est tout ce qui importe.
MERCI MON DIEU.
Paix.
Il n’y a rien d’autre.
Dieu existe.
C’est si beau.
MERCI MON DIEU.
Dieu est tout.
Aide-nous à surmonter nos peurs et nos faiblesses.
En Toi tout est possible.
MERCI MON DIEU.
Dieu nous a ainsi faits.
Levez les yeux vers Dieu.
Dieu existe.
Il a toujours existé.
Il existera toujours.
Quoi qu’il arrive…
C’est Dieu.
Il est bon et miséricordieux.
Il est essentiel pour moi de Te connaître.
J. COLTRANE décembre 1964
Notis©2023
*Propos d’Elvin Jones tirés du livre « Jazzygrinations » de Sidney Usher